Archives Femmes de la Planète

 

Excision au Mali : La Commune de Bendougouba renonce au couteau de l’excision

 Plan-Mali et ses partenaires viennent de franchir un pas décisif dans la lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes, à Bendougouba, cercle de Kita. Grâce à une démarche pédagogique, ils ont réussi à convaincre 9 villages, à abandonner l’excision. La cérémonie de déclaration d’abandon a été faite le mardi 17 juin, à Karaya Kofilabè

 

Construire un monde meilleur pour les filles

Le Sommet international de la Fille se tiendra à Londres le 22 juillet 2014. Le but de cet événement, co-organisé par l’UNICEF ? Mettre fin au mariage précoce et aux mutilations génitales féminines, menaçant l’avenir de millions de filles partout dans le monde.

Ce n’est pas une supposition, ni une hypothèse. C’est un fait : le développement mondial passe par l’émancipation des filles. Permettre aux filles de réaliser leur plein potentiel, libérées de toutes formes de violences et de discrimination est à la base de tout espoir de progrès pour les sociétés.
 
Pourtant, partout dans le monde, les droits des filles sont régulièrement violés, les empêchant de réaliser pleinement leur potentiel. Le mariage précoce et forcé ainsi que les mutilations génitales féminines, dont l’excision, restent des pratiques menaçant la santé, l’éducation et la liberté des jeunes filles à travers le monde.

Et cela ne concerne pas seulement quelques filles. L’UNICEF estime qu’en 2012, près de 70 millions de jeunes femmes âgées de 20 à 24 ans étaient mariées avant d’avoir eu 18 ans. Par ailleurs, plus de 125 millions de femmes vivantes aujourd’hui ont souffert de certaines formes de mutilations génitales dans les 29 pays où ces pratiques sont les plus exercées*. 
 
En plus de violer les droits fondamentaux des filles et des femmes tout en causant des douleurs physiques et psychologiques, ces pratiques détruisent des enfances, détournent de l’école et contribuent au cercle vicieux de la pauvreté.
 
Mais, il existe une bonne nouvelle : les choses changent.  Dans les familles et les communautés à travers le monde, de plus en plus de personnes refusent le mariage précoce et les mutilations génitales. Cependant, beaucoup reste à faire. Et le travail doit être fait ensemble.

C’est dans cette volonté de faire disparaitre le mariage précoce et les mutilations génitales qu’est organisé le 22 juillet à Londres le Sommet international de la Fille. A cette occasion, l’UNICEF et le gouvernement du Royaume-Uni accueilleront des dirigeants venus du monde entier, dont des représentants gouvernementaux, des organisations internationales, le secteur privé ainsi que des jeunes filles dans une mobilisation dont le but est simple et unique : venir à bout de ces pratiques, pour toujours.

 *Somalie, Guinée, Djibouti, Égypte, Érythrée, Mali, Sierra Leone, Soudan, Burkina Faso, Gambie, Éthiopie, Mauritanie, Libéria, Guinée-Bissau, Tchad, Côte d’Ivoire, Kenya, Nigéria, Sénégal, République-Unie de Tanzanie, Yémen, République centrafricaine, Bénin, Iraq, Ghana, Togo, Niger, Cameroun, Ouganda.

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Publication de Lucia Ducrot dans Le Canard Enchainé

•► Mahnaz Mohammadi condamnée à cinq ans de prison par un tribunal des mollahs à Téhéran à une peine de cinq ans de prison. Le samedi 7 juin, elle a été incarcérée dans la sinistre prison d’Evine (située au nord de Téhéran). Cette réalisatrice a été accusée de « complot contre la sécurité de l’Etat » et « propagande contre le régime »

Céline Hussonnois Alaya  - METRONEWS

Être une femme est définitivement une maladie, confirme le Parti Conservateur

19/06/2014 par Richard Hognard

Ottawa – Le Parti Conservateur vient de rendre publique une étude réalisée par les prêtres de la Christian University of Alberta qui confirme que les femmes sont une forme de maladie «honteuse».

Proposant que les femmes quittent immédiatement le marché du travail et «retourne faire la vaisselle» afin de ralentir la contagion, le document rédigé par les plus éminents scientifiques religieux du pays énonce qu’il en va de la «survie économique du Canada».

S’appuyant sur une batterie de tests effectués sur des chimpanzés, l’étude affirme en outre que «même si elles n’étaient pas gravement atteintes», le QI des femmes étant «considérablement» inférieur à celui des hommes, cela les rend incapables d’occuper les mêmes fonctions que leurs «supérieurs masculins».

«Cela ne me surprend pas du tout. D’ailleurs comme le soulignaient récemment mes confrères du monastère de Saint-Samuel-de-l’Immaculée-Conception, la majorité des conflits sociaux sont directement liés à l’existence de ces créatures viles et fourbes que sont les femmes», a commenté monseigneur Douglas, conseillé de la condition féminine au sein du parti conservateur du Canada et coauteur de l’étude.

Concluant que leur côté «démoniaque» rend impossible tout espoir de guérison, monseigneur Douglas propose que les femmes soient «éradiquées» dans un proche avenir afin de protéger les générations futures de ce «fléau».

Rien ne nous sera épargné!!!Comment ce triste personnage envisage-t-il la survie de l'humanité si les femmes sont "éradiquées"???

 

AVORTEMENT EN ESPAGNE: LE CHEF DU GOUVERNEMENT ENTEND MAINTENIR SON PROJET!
 
Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, a affirmé mardi être prêt à "débattre" de son projet de loi très controversé sur l'avortement, afin de présenter une réforme "raisonnable" mais a réaffirmé qu'il ne le "retirerait pas". "C'est un sujet difficile", a-t-il concédé lors d'un entretien à la radio Cadena Ser. "Nous avons présenté un avant-projet de loi et nous sommes prêts à en parler et en débattre avec ceux qui voudront."

La réforme de l'avortement "figurait dans notre programme et nous sommes prêts à écouter tout le monde et à faire quelque chose de raisonnable", a ajouté Mariano Rajoy, arrivé au pouvoir fin 2011, avant d'ajouter : "nous n'allons pas la retirer."

Sud-Ouest - Samedi 10 mai 2014

Des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Madrid pour accueillir un "train pour la liberté" parti du nord de l'Espagne, dénonçant le projet de loi gouvernemental qui supprime le droit à l'IVG.

 

 

La France prête à aider le Nigeria à retrouver les victimes des « viols »

#BringBackOurGirls
 Droits des Femmes 9 mai 2014

La France est prête à « tout faire » pour aider à « retrouver » les jeunes filles enlevées mi-avril au Nigeria, victimes de « viols et de pédophilie », a déclaré la ministre des droits des Femmes, Najat Vallaud-Belkacem, vendredi sur RTL.

« L’humanité toute entière est touchée au coeur par cet enlèvement, ces rapts« , a souligné Najat Vallaud-Belkacem. Mi-avril, plus de 200 lycéennes ont été enlevées dans le nord-est du Nigeria par les islamistes de Boko Haram.

www.najat-vallaud-belkacem.com

 
 
IRENE KOKI MUTUNGI, première femme noire commandant de bord d'un boeing 787 dans le monde! (Kenya Air Lines)
Elle est de ces femmes qui sont et font la fierté de l'Afrique!
 
 
 

Les femmes, combattantes depuis toujours, citoyennes depuis 70 ans

Annette LÉVY-WILLARD
 
RÉCIT

Une cérémonie commémorant l'ouverture du droit de vote aux femmes a eu lieu à la mairie de Paris, mercredi, en présence notamment de trois prix Nobel de la paix et du président de la République.

Elles sont là, quelque deux cents maires portant fièrement une écharpe tricolore, pour la première fois élues au suffrage universel. Ce mercredi d’avril 2014, sous le plafond kitch orné de statues de femmes nues de l’Hôtel de Ville où l’une d’entre elles, Anne Hidalgo, vient aussi de faire l’histoire en s’installant dans le prestigieux fauteuil de maire de Paris. Emues. Pour cet anniversaire de l’ordonnance signée le 21 avril 1944 par le général de Gaulle, quand la guerre n’est même pas finie, et qui déclare enfin : «Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes.» 70 ans seulement.

Les arrière-grands-mères de ces nouvelles élues n’avaient pas le droit de voter, ni d’être élues, alors que les Américaines étaient des citoyennes à part entière depuis 1920 comme la plupart des Européennes. Les Françaises, elles, avaient perdu la bataille du droit de vote à la Révolution, quand la déclaration universelle des droits de l’homme n’avait, justement, parlé que des hommes.

Elles avaient participé aux révolutions, à la Commune de Paris, fait tourner les usines pendant la Première Guerre mondiale quand les hommes étaient au front, et n’étaient toujours pas des citoyens comme les autres. Si Léon Blum avait imposé trois femmes ministres dans son gouvernement en 1936, la gauche avait toujours peur d’un vote des femmes en faveur de la droite sous l’influence de l’Eglise catholique, pensaient-ils. Et la droite n’en voyait pas l’utilité, le mari suffisait.

Ce sont donc les grands-mères de ces maires élues le 30 mars qui ont mis le premier bulletin de vote dans une urne française en 1945, pour élire l’Assemblée de l’après-guerre. Et, paradoxe de l’histoire, les enquêtes montrent que depuis les années 80 les femmes votent un peu plus à gauche que les hommes, et apportent moins leurs voix au Front national…

Se rappeler «à quel point ce combat est universel»

Anne Hidalgo, qui vient de signer avec Najat Vallaud-Belkacem, aux côtés de trois prix Nobel de la paix venues à Paris – Jody Williams, Shirin Ebadi, Leymah Gbowee – une «plate-forme pour une Europe des droits des femmes», est, comme elle le dit avec émotion à la tribune, «la fille de cette conquête». Elle rappelle que le droit de vote incarnait l’espérance d’une société nouvelle, et que c’est grâce à la loi sur la parité du 6 juin 2000 du gouvernement Jospin que «nous devons d’être totalement admises, non seulement dans les urnes mais à la tribune.»

La ministre des Droits des femmes (et de la Ville, et de la Jeunesse, et du Sport…), Najat Vallaud-Belkacem, ne cache pas non plus son plaisir d’être au côté de la maire de Paris, devant ces centaines d’élues, et des ministres européennes venues fêter cet anniversaire «pour nous rappeler à quel point ce combat est universel.»

Enfin un homme assis sur l’estrade de la salle des fêtes, entre la maire et la ministre, prend la parole : François Hollande réaffirme le principe de parité dans toutes les institutions, et donne une brillante leçon d’Histoire. Il rend hommage aux héroïnes comme Olympe de Gouges qui disait en 1793 que si «les femmes ont droit à la guillotine, elles doivent aussi avoir le droit à la tribune» : Olympe de Gouges a été guillotinée. Il rappelle que De Gaulle s’était engagé dès 1942, en déclarant qu'«une fois l’ennemi chassé du territoire toutes les femmes et tous les hommes éliront l’Assemblée.»

Et puis le Président cesse d’être historien et redevient politique. Puisqu’on parle du droit de vote, parlons de l’abstention. «Nous ne sommes pas là simplement pour évoquer l’histoire. Pour ce bout de papier combien de femmes, combien d’hommes ont lutté pour le mettre dans une urne… s’écrie-t-il. L’abstention c’est aussi un message adressé au gouvernement, et moi je l’entends, mais on ne peut pas la laisser s’installer, le silence me paraît plus dangereux que la colère.» Par-delà les femmes, et leurs 70 ans de citoyenneté, il reprend sa bataille à lui, «contre le doute et la défiance.»

Annette LÉVY-WILLARD
 
 
 

A toutes celles et tous ceux qui m’ont écrit pour le droit à choisir librement d’avoir ou non un enfant

 
 
20140304-NajatVB-ONU-AG
 

Les Saoudiennes  appelées  à conduire par des militantes  lors de la visite d'Obama L'Arabie saoudite est le seul pays au monde où les femmes ne sont pas autorisées à conduire. Un droit qu'elles réclament depuis 30 ans.

 Des militantes ont appelé les Saoudiennes à défier l’interdiction de conduire et à prendre le volant une nouvelle fois samedi, au second et dernier jour de la visite du président américain Barack Obama dans le royaume. «Nous avons fixé une journée chaque mois pour poursuivre notre campagne. Elle coïncide ce mois-ci avec la visite du président Obama», a déclaré la militante Madiha Al-Ajrouch. «Nous appelons les femmes à prendre le volant demain», a pour sa part déclaré la militante Aziza Al-Youssef.
Réf: Libération (politique)
 
 
L'IRAK VOUDRAIT ABAISSER L'AGE DU MARIAGE DES FILLES A 9 ANS!
 LE KENYA LEGALISE LA POLYGAMIE QUE LES FEMMES Y CONSENTENT OU NON!
"Les députés kényans ont voté une loi permettant aux hommes d'épouser autant de femmes qu'ils le souhaitent, sans en toucher mot à leur première épouse, à la fureur d'élues qui ont claqué la porte du Parlement de Nairobi, indiquent vendredi les médias. La proposition de loi, adoptée tard jeudi, formalise en droit kényan des lois coutumières. À l'origine, le texte donnait la possibilité aux épouses de s'opposer à une décision de leur mari d'épouser plusieurs femmes. Mais, unissant leurs forces au-delà des appartenances politiques, les élus hommes sont finalement allés plus loin, abandonnant cette clause donnant voix au chapitre aux femmes."
 
 
 COMMUNIQUE DE PRESSE - Mouvement du Nid - France - 26 février 2014
Prostitution : le Parlement européen vote en faveur de la pénalisation des clients et du soutien aux victimes !
Quelques semaines seulement après l'adoption en première lecture par l'Assemblée nationale d'une proposition de loi renforçant la lutte contre le système prostitueur, le Parlement européen, réuni en session plénière à Strasbourg, vient d'adopter le 26 février 2014 une résolution qualifiant la prostitution et son exploitation d'obstacle à l'égalité et de violation des droits humains... 

La résolution adoptée par le Parlement européen :

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+REPORT+A7-2014-0071+0+DOC+XML+V0//FR 

Le Communiqué de presse officiel du Parlement européen

http://www.europarl.europa.eu/news/fr/news-room/content/20140221IPR36644/html/Punish-the-client-not-the-prostitute

 Une révolution féminine en marche au Kurdistan : du bannissement des mariages forcés à la coprésidence dans toutes les organisations de la société civile et politique

Porte-parole:André Métayer
Publié le 12/02/14 10:03
 
 

Mauritanie: le mariage forcé d'une jeune fille annulé en justice (par RFI)

C'est une petite victoire pour les filles en Mauritanie. Il y a quelques jours, le mariage d'une jeune fille de 13 ans avec un homme d'une cinquantaine d'années a été cassé par décision de justice. Raja Mint Abdelkader avait déjà été mariée à l'âge de 9 ans, par son père, contre de l'argent. Selon l'Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF) qui s'est occupée d'elle, un à deux mariages par an est annulé mais des centaines d'autres sont recensés chaque année. Ce chiffre serait en augmentation.

En 2013, quelque 728 Mauritaniennes âgées de moins de 16 ans ont été mariées de force. Presque deux fois plus qu'en 2012 et ce ne sont que les cas recensés par l'Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF). Aminetou Mint El Moctar, présidente de l’AFCF, a plusieurs explications. Elle commence d’abord par mentionner la pauvreté « qui augmente et qui incite des familles à vendre leur enfant », dit-elle.Il y a ensuite les discours islamistes qui encouragent le mariage avec des mineures et enfin l'augmentation des cas de viols qui conduit les pères à marier leur fille - le plus vite possible - pour sauver leur honneur.

Même si légalement ces mariages sont interdits « peu de juges acceptent de les annuler », regrette Aminetou Mint El Moctar avant de préciser que « ce sont des juges traditionnels qui souvent ne voient pas le problème ».Il arrive que les procédures aboutissent surtout quand il y a aussi de la maltraitance. Raja Mint Abdelkader, qui a pu divorcer il y a quelques jours, avait le corps couvert de brûlures de cigarettes quand elle est arrivée à l'hôpital. C'est cela qui a joué contre le mari.Le divorce précédent date d'il y a cinq mois. Suite à un drame, là aussi, la jeune mariée de 11 ans a donné du poison pour souris à son mari de 85 ans qui a dû être hospitalisé. Aujourd'hui la jeune fille a repris le chemin de l'école et « elle est même la première de sa classe », se félicite l'association qui suit son dossier. 

Belle solidarité de lycéennes et lycéens en Kabylie,en soutien a une de leur camarade renvoyée par son professeur pour avoir porté la robe kabyle au lycée...

source: kabylie
 
Belle solidarité de lycéennes et lycéens en Kabylie,en soutien a une de leur camarade renvoyée par son professeur pour avoir porté la robe kabyle au lycée...

source: kabylie
 

Les appels de Femmes au 115 explosent!

Selon le baromètre de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale, les demandes pour un abri d'urgence ne faiblissent pas. Et sont souvent sans réponse...

Paris. Sur le terrain, les intervenants du Samu social rencontrent chaque mois un nombre plus important de femmes dans la détresse.
Paris. Sur le terrain, les intervenants du Samu social rencontrent chaque mois un nombre plus important de femmes dans la détresse. | (LPJulie Goujon.)
Le nombre d'appels au 115* a augmenté de 5 % au mois de janvier. D'après le baromètre de la nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars), réalisé dans 37 départements et que nous dévoilons ce matin, cette hausse ne marque pas une augmentation du nombre de demandeurs... mais la répétition de leurs appels.
 « Les trois quarts des appelants au 115 sont déjà connus. Ils sont pris en charge quelques nuits puis retournent à la rue, commente Florent Gueguen, directeur général de la Fnars. Ils ne sortent jamais de l'exclusion. » Ce baromètre mensuel marque une légère « tendance à l'amélioration », alors que le a annoncé avoir créé ou pérennisé 7 033 places d'hébergement d'urgence.
En janvier, 42 % des demandes ont débouché sur l'attribution de places, contre 39 % le mois précédent. « Mais le taux de non-réponse reste très élevé, alors même que des places supplémentaires ont été ouvertes. La demande augmente plus vite que l'offre », s'inquiète Florent Gueguen.
Dans le détail, ce sont les familles qui sont toujours aussi nombreuses à décrocher le téléphone : elles représentent près d'un appel sur deux. Majoritairement orientées vers l', ce sont aussi elles qui essuient le plus de refus. Mais le changement le plus frappant vient du nombre de femmes isolées ayant recours à ce numéro d'urgence : leurs demandes ont augmenté de 11 % le mois dernier, et même de 24 % à Paris la nuit.

Sur le terrain, comme devant les distributions de repas des Restos du coeur, les bénévoles remarquent chaque mois un nombre plus important de femmes dans les longues files d'attente. « Je le vois depuis deux ans mais c'est encore plus fort cette année. Elles sont surtout jeunes, sans emploi. Et c'est souvent leur compagnon qui les a mises dehors », observe Alain Lemetter responsable des Restos du coeur dans l'Orne.
« Il manque surtout de places pour les femmes seules, déplore Eric Pliez, président du Samu social de Paris. La majorité des centres d'hébergement d'urgence sont destinés aux hommes. » Les demandes d'hommes seuls aussi ont augmenté en janvier de 7 %. « On l'explique en partie par le pic de travailleurs saisonniers grecs ou portugais dans le sud de la France », remarque Florent Gueguen, qui redoute la fermeture de milliers de places d'urgence après le 31 mars, fin de la campagne hivernale. Afin de soulager l'hébergement d'urgence, le gouvernement a annoncé la construction de 2 000 logements très sociaux en 2014 et de 3 000 en 2015.
* Le 115 est un numéro gratuit qui fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. L'accueil, si la personne le souhaite, peut être anonyme.
Le Parisien - Flora Genoux | Publié le 17.02.2014, 06h29
 
 LE CONSEIL GENERAL DES LANDES S'ENGAGE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
 
 
 
Dans ce cadre, la ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, sera présente à Mont-de-Marsan samedi 15 février 2014 au matin.
Elle rencontrera le personnel du Centre d'Information sur le Droit des Femmes et des Familles (CDIFF). Puis, interviendra lors d'une réunion au Conseil général autour de la maltraitance des femmes.
Celle-ci sera suivie de la signature d'une convention tripartite relative à la prévention et à la lutte contre les violences faites aux femmes dans le département des Landes.
Une femme sur dix est victime de violences conjugales en France. Le ministère des Droits des Femmes met en place un 4e plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes afin « qu’aucune violence [ne reste] sans réponse ».
Dans les Landes, ce sont près de 900 femmes qui se sont rapprochées du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) dans le cadre de violences conjugales et 340 qui ont été accompagnées par le Référent violence au cours de l’année 2012.
La protection des femmes - mais également celle de leurs enfants - doit être au coeur des préoccupations du Département. Les travaux de l’Observatoire national de l’Enfance en Danger (ONED) ont en effet confirmé la dangerosité, pour les enfants, des violences au sein du couple.
Cette question cruciale justifie l’engagement du Conseil général, en sa qualité de chef de file des politiques de protection de l’enfance, dans la lutte contre les violences conjugales.
Aussi, dans la continuité de son implication au sein de la commission départementale de lutte contre les violences faites aux femmes pilotée par la Mission départementale aux Droit des Femmes et à l'Egalité entre les Femmes et les Hommes des Landes (MDDEF40), le Conseil général s’associe-t-il au dispositif national, en s’engageant contre les violences faites aux femmes dans le cadre d’un plan d’actions départemental portant sur la période 2014-2016.
Celui-ci s’articule autour de trois objectifs :
Prévenir les violences par l'information et la sensibilisation
Améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences
Accompagner les professionnels vers une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences
 
LAPIDATION D'UNE JEUNE FILLE SYRIENNE POUR ÊTRE MEMBRE DE FACEBOOK

Le groupe terroriste Daesh, actif dans le nord de la Syrie, a exécuté une jeune fille syrienne parce qu’elle avait adhéré aux réseaux sociaux.
Fanoom al Jasem, jeune fille syrienne accusée d’être membre de Facebook, a été condamnée à mort par lapidation par un tribunal des Daesh.
La communauté internationale s’inquiète de la hausse de l’insécurité en Syrie qui est aujourd’hui entrée dans une nouvelle phase. Le nombre de groupes armés radicaux, sous différents noms, se développe chaque jour et le volume des attaques suicides menées par ces groupes qui sont étroitement liés à al Qaïda a considérablement augmenté.
La crise Syrienne a commencé en Février 2011 avec des manifestants non armés dans la ville de Deraa en scandant «paix» et exigeant la qualité économique et l'amélioration des droits civils. Trois ans plus tard, elle devient l'une des plus sanglantes guerres civiles éclatées dans le monde.

6 FEVRIER 2014 - TOLERANCE ZERO POUR LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES!
 
 
 
Excision: «Des conséquences sur tous les aspects de la féminité»
 Pratique toujours généralisée dans 70 pays du monde, l'excision concerne 140 millions de femmes. Dans le cadre de la Journée internationale de lutte contre l'excision, jeudi 6 février, Pierre Foldes, chirurgien urologue qui a inventé une technique chirurgicale pour réparer les organes génitaux mutilés, et Frédérique Martz, membre de l’Institut en santé génésique de Saint-Germain-en-Laye, livrent un état des lieux de l'excision dans le monde et reviennent sur les dangers de cette pratique.

.Extrait du film "Fleur du désert" sur l'histoire de Waris Dirie, victime de mutilations sexuelles etancienne ambassatrice de l'ONU dans la lutte contre l'excision © Bac Films

JOL Press : Combien de femmes sont concernées par l’excision dans le monde? Dans quels pays la situation est-elle la plus préoccupante ?  
 Pierre Foldes : Effectivement, l’excision est toujours pratiquée, même si ces mutilations commencent à diminuer dans certaines zones. C’est un sujet toujours actuel pour lequel nous sommes en lutte. Environ 140 millions de femmes sont concernées dans 70 pays du monde. Certains pays affichent des chiffres effrayants de cas d'excisions comme l’Egypte, le Soudan, la Somalie, l’Erythrée, ainsi que des pays de l’Afrique de l’Ouest mais également l’Indonésie, du centre de l’Inde, des pays de l’Amérique centrale et des pays d’immigration en Europe et aux Etats-Unis.  
JOL Press : L’excision est-elle encore un sujet tabou ? Est-ce que les mentalités changent concernant l’excision ?
 Frédérique Martz :  Lorsqu'on parle de la mentalité au niveau d’un pays dans sa globalité, il existe beaucoup d’enjeux : qu’il s’agisse du système de prévention, d’éducation, de sensibilisation, voire de politique du pays. Aujourd’hui ce n’est pas un sujet tabou, car de nombreuses conférences sont organisées, même en France, mais c’est surtout la manière dont chacun appréhende l’excision qui doit être observée.  Aujourd’hui lorsque les Européens pensent àl’excision, il y a une confusion terrible : ils l’envisagent comme quelque chose de très curieux, comme une pratique liée à la religion. Lorsque vous parlez de l’excision à un Africain, c’est quelque chose que l’on ne peut pas aborder comme une chose à bannir, sans y réfléchir, car il y a quelque chose de noble derrière. Pierre Foldes remet la médecine au centre de cette discussion en disant que cela ne peut pas être tabou car la médecine à bien prouvé que cette pratique était dangereuse pour la santé
JOL Press : En France, y-a-t-il des excisions clandestines ? Quelles sont les sanctions ?  
 Pierre Foldes : La criminalisation et l’action militante contre l’excision ont permis de faire reculer le nombre d’excisions en France, mais il reste du chemin à parcourir.
JOL Press : Comment expliquer la confusion qui existe entre l'excision et la religion ? 
 Frédérique Martz : Il y a un amalgame complet qui ressort de façon majoritaire. Quelqu’un qui ignore ce qu’est l’excision, pense que c’est une pratique religieuse et généralement musulmane. Mais les Africaines expliquent de façon très claire, que l’excision n’est d’abord pas répandue dans tous les pays d’Afrique, et qu’elle n’est pas pratiquée par une religion mais par toutes les religions. Ces mutilations sexuelles sont liées à des pratiques géo localisées, mais jamais religieuses. Ces femmes sont stigmatisées par la présence de mouvements religieux, mais cela n’a rien avoir avec la pratique religieuse elle-même. Il est important de lutter contre ce regard stigmatisant de l’Africaine excisée.
JOL Press : Faut-il permettre la transition vers des formes plus « modérées » de mutilations génitales  ?
 Pierre Foldes : Absolument pas. Même l’acte symbolique induit des impacts tout à fait délétères sur la santé de la femme. On ne doit pas toucher au sexe de la femme, un point c’est tout.
JOL Press: Quel est l’impact de ces pratiques sur la santé physique et psychologique des femmes mutilées  ?
 Frédérique Martz : La science aujourd’hui a fait avancer les lignes sur le sujet car elle a pu apporter des nouvelles données et a pu prouver que la reconstruction avait un impact sur la femme. Il y a une vraie fragilité et vulnérabilité chez les femmes excisées: elles sont dans la quête d’un organe à retrouver et à remettre en place, sans savoir finalement si cet organe est essentiel. Après l’opération, elles ont une révélation et découvrent ce qu’est le plaisir sexuel. L’intervention qui consiste à remettre le clitoris à la bonne place n’est pas liée nécessairement à cette quête de plaisir. Généralement, elles expriment la volonté d' « être entière »... C’est un terme assez fort : c’est un peu comme un membre fantôme, comme lorsque quelqu’un a été amputé. Elles ont ce même sentiment.
Pierre Foldes : Ces femmes peuvent souffrir de dégâts psychologiques très importants. Il y a bien sûr l’aspect sexuel car elles peuvent être amputées de toutes possibilités de plaisir, et sont confrontées a une impossibilité d'atteindre l’orgasme. La fermeture de la vulve peut rendre les rapports problématiques voire douloureux, et entraine des conséquences sur l’obstétrique en rendant l’accouchement plus difficile. Les conséquences sont donc nombreuses et touchent pratiquement tous les aspects de la féminité.
 
 

 

Photo de Marianne Escaich-collas.

Les femmes éduquées sont la plus grande menace pour tous les extrêmismes religieux!

En Inde, une femme « condamnée » à un viol collectif

Le Monde.fr | • Mis à jour le

Les hommes arrêtés, le 23 janvier 2014, après le viol collectif d' une jeune femme de 20 ans, en Inde.  En  En Inde une femme de 20 ans a été victime d'un viol collectif ordonné par un conseil de village en représailles d'une relation amoureuse. Un peu plus d'un an après le viol en réunion d'une étudiante, qui avait scandalisé le pays en décembre 2012, ce nouveau crime sexuel provoque l'émotio

DES SAOUDIENNES VEULENT SE MARIER AVEC QUI ELLES VEULENT, QUAND ELLES VEULENT.

 Concernant les femmes, les "premières" s'enchainent en Arabie Saoudite, tant le retard est immense en matières d'égalité des sexes. Voici donc une nouvelle "première", révélée cette fois par le ministère saoudien de la Justice, dans la presse locale : ces deux dernières années à Jeddah et Riyad, 382 femmes ont osé porter plainte contre leurs parents qui les empêchent de se marier avec l’homme de leur choix

22.05.2014Avec Clarence Rodriguez, correspondante de TV5MONDE à Ryad

Quelques dizaines de femmes rebelles, cela semble peu. Mais au regard d’une société conservatrice comme l’Arabie Saoudite, c’est le signe que les Saoudiennes sont désormais prêtes à défier l’ordre moral dans les familles, et à ne plus accepter la décision du père de famille ou le poids des traditions. Un petit vent de rébellion soufflerait-il en Arabie Saoudite ?

Elles sont jeunes, diplômées et certaines d’entre elles travaillent. Ces Saoudiennes en âge de se marier veulent désormais choisir leur futur époux. Mais de nombreux parents s'y opposent fermement, afin disent-ils de respecter les traditions.

Dans le Coran, il est pourtant précisé qu'il faut encourager les jeunes femmes à se marier. En revanche, il n'est pas stipulé que les familles doivent imposer à leur fille un époux issu de telle ou telle tribu, fortuné ou doté d’une certaine éducation.

 Libérez Meriam Yehya Ibrahim, jeune soudanaise condamnée à mort en raison de sa religion

[16/05/2014] Un tribunal soudanais vient de condamner à mort une soudanaise chrétienne pour « apostasie » et à une peine de flagellation pour « adultère ».

Meriam Yehya Ibrahim, enceinte de huit mois, est actuellement maintenue en détention avec son fils de 20 mois. Cette jeune soudanaise a été accusée d’adultère pour s’être mariée avec un chrétien du Soudan du Sud. Le tribunal a ajouté l’apostasie comme chef d’inculpation, lorsque Meriam Yehya Ibrahim, élevée dans la foi orthodoxe (sa mère était chrétienne et son père musulman a été absent pendant son enfance), a déclaré qu’elle était chrétienne et non musulmane.

Prisonnière d’opinion

Amnesty International considère Meriam comme une prisonnière d’opinion, déclarée coupable en raison uniquement de ses convictions et de son identité religieuses. 

Directrice du Rapport mondial de suivi sur l'école pour tous - Unesco 

L'éducation des filles est un moteur du changement mondial
Publication: 20/09/2013 06h00

Autonomiser les filles et les jeunes femmes n'est pas seulement l'un des plus grands défis moraux de notre génération, c'est aussi une nécessité pragmatique. Tant que nous n'aurons pas remédié aux racines des inégalités entre filles et garçons, notamment en donnant accès aux filles -sur un pied d'égalité- à une éducation de qualité, le monde continuera de passer à côté des énormes opportunités de changement et de croissance offertes par l'éducation des filles et des femmes.

Prenons l'exemple de Mariam Khalique, une enseignante du Pakistan qui a utilisé l'éducation pour favoriser la confiance en soi au sein de sa classe de filles et lui donner la capacité de défendre ses libertés. L'une de ses élèves était Malala Yousafzai, la jeune activiste et défenseur de l'éducation des filles, témoin vivant du pouvoir transformateur d'une scolarisation de qualité.

Cette semaine, alors que les dirigeants du monde s'apprêtent à se rendre à New York pour l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations Unies, l'équipe du Rapport mondial de suivi a publié de nouvelles observations démontrant que l'éducation joue un rôle fondamental en donnant aux filles et aux femmes la liberté de prendre des décisions améliorant leurs vies.

Les mariages d'enfants concernent une fille sur huit en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud et de l'Ouest. Une fille sur sept donne naissance à un enfant dès l'âge de 17 ans. L'éducation peut donner la parole à ces filles et leur permettre de s'exprimer sur leurs choix de vie. Notre nouvelle analyse démontre que si toutes les filles bénéficiaient d'une éducation primaire, il y aurait une diminution de 14% des mariages d'enfants, et que si toutes les filles suivaient des études secondaires, il y aurait une diminution de 64% des filles soumises au mariage à un âge où elles devraient encore être à l'école.

L'éducation aide également les filles et les jeunes femmes à résister aux contraintes sociales injustes et accablantes régissant ce qu'elles peuvent faire ou ne pas faire. Au Pakistan, par exemple, seulement 30% des femmes qui n'ont pas été éduquées estiment qu'elles ont leur mot à dire sur le nombre d'enfants qu'elles auront. Cette proportion grimpe à 63% parmi les femmes qui ont suivi un premier cycle du secondaire.

En termes pragmatiques, également, améliorer l'alphabétisation des filles et des jeunes femmes procure d'énormes avantages économiques. Tant que le nombre de filles scolarisées ne sera pas égal à celui des garçons, il y aura toujours beaucoup plus de femmes que d'hommes analphabètes, et beaucoup moins de femmes occupant des emplois stables et bien payés.

Lorsque les dirigeants du monde se réunissent à New York pour tenter de déterminer pour quelles raisons les objectifs du Millénaire pour le développement demeurent hors d'atteinte, ils doivent se focaliser sur la formidable capacité de l'éducation à transformer la vie des gens.

Notre analyse apporte la preuve que les filles éduquées sont nettement plus susceptibles d'être en mesure de protéger leurs enfants contre les maladies évitables, et d'éviter la malnutrition pendant les premières années de leurs enfants. Au moins 12 millions d'enfants - soit un quart du nombre total d'enfants actuellement affectés par ce problème - pourraient échapper à la malnutrition si toutes les mères des pays pauvres bénéficiaient d'une éducation secondaire. La malnutrition n'est donc pas uniquement une question d'alimentation, mais aussi de scolarisation, et de compétences de base en lecture, écriture et calcul.

De même que l'autonomisation des filles grâce à l'éducation fait partie intégrante de la solution à apporter à la malnutrition des enfants, aux maladies et à la mortalité, l'éducation joue également un rôle crucial en permettant aux femmes de choisir combien d'enfants elles veulent avoir et d'espacer les naissances. Offrir aux filles non éduquées d'Afrique subsaharienne une éducation secondaire, par exemple, permettrait de faire passer le nombre de naissances par mère de près de sept à quatre.

Offrir aux filles une éducation de qualité leur permet également de devenir suffisamment confiantes en elles-mêmes pour s'attaquer de manière résolue à ceux qui sont au pouvoir et mettre un terme aux profondes inégalités qui existent encore dans le monde entier et dont souffrent les filles et les femmes.

L'inégalité des sexes dans l'éducation fait rarement la une des journaux. Cependant, les preuves rassemblées par l'équipe du Rapport mondial de suivi démontrent clairement que lorsque ces inégalités sont éliminées, les filles et les jeunes femmes éduquées continuent d'améliorer leurs propres perspectives ainsi que celles de leurs familles et de leurs communautés.

Alors que s'approche l'échéance des objectifs du Millénaire pour le développement et des objectifs de l'Éducation pour tous, et que nombre d'entre eux sont loin d'avoir été atteints, les dirigeants du monde doivent se souvenir de cette simple vérité: l'éducation transforme les vies.

Espagne : dernière ligne droite vers la fin du droit à l'avortement

 Insoutenable!!! Insupportable!!! Refusons l'inacceptable!!!

Contre l'enlèvement de 223 jeunes filles au Nigéria par Boko Haram, mères de famille, défenseurs des droits des femmes et internautes se mobilisent : Solidarité de toutes les femmes dans le monde et des hommes aussi ! Faites tourner ! merci

- Contre l'enlèvement de 223 jeunes filles au Nigéria par Boko Haram, mères de famille, défenseurs des droits des femmes et internautes se mobilisent : Solidarité de toutes les femmes dans  le monde et des hommes aussi ! Faites tourner ! merci

  Prostitution : l'Allemagne doute de son modèle

 
 
Judith KORMANN

La CDU estime que la légalisation de la prostitution n'a pas permis d'améliorer les conditions de travail des prostituées et veut revenir à plus de réglementation.

Faut-il interdire la prostitution par la loi ? Alors que la France est en train de pénaliser l’achat d’actes sexuels, l’Allemagne doute de son propre modèle. La voie choisie par Berlin est bien différente de celle empruntée par Paris. En 2002, le gouvernement des sociaux-démocrates et des Verts avait décidé d’abolir «l’immoralité de la prostitution», la rendant entièrement légale. Depuis, la prostitution est reconnue comme un métier à part entière. Les maisons closes sont autorisées tant que les conditions de travail y sont reconnues comme appropriées. Avec cette loi, l’Allemagne espérait sortir les femmes (et les hommes) prostitué(e)s de l’illégalité et de la clandestinité, leur donnant un meilleur statut, des conditions de travail plus sûres et un accès plus facile à la sécurité sociale.

Mais le modèle ne semble pas avoir apporté l’effet souhaité. Le parti conservateur CDU, au pouvoir avec les sociaux-démocrates du SPD, a présenté le 8 avril une proposition de réforme de la loi sur la prostitution. L'idée n'est pas de l'interdire mais de la réglementer davantage. «Si la loi de 2002 découlait de bonnes intentions, elle a entraîné des résultats catastrophiques», constate Hans-Peter Uhl, du parti CDU/CSU, qui a contribué à l’élaboration de la proposition. «L’Allemagne est devenu le bordel de l’Europe», déplore-t-il. De grandes villes comme Berlin, Cologne ou Stuttgart feraient de la publicité pour attirer des clients de l’étranger. A Sarrebruck, à quelques kilomètres de la frontière, 80 % des clients viendraient de France selon la police.

Hans-Peter Uhl dénonce des offres de certains bordels «flat-rate» où, pour un tarif fixe, les clients peuvent avoir autant de filles qu’ils veulent. Ce modèle irait souvent de pair avec la prostitution forcée. En 2012, deux tenanciers de ce type de bordels ont été condamnés à une peine d’emprisonnement de plusieurs années pour traite des êtres humains. Selon le journal Die Welt une vingtaine de filles roumaines qui témoignaient au procès ont raconté avoir été attirées en Allemagne par des perspectives de travail prometteuses puis forcées à travailler en tant que prostituées, avec jusqu’à 60 clients le jour.

21 ans minimum

«Après la légalisation de la prostitution la criminalité dans ce milieu a augmenté», assure un représentant de la police judiciaire de Stuttgart. Depuis l’élargissement de l’Union européenne vers l’Est en 2007, le nombre des prostituées en Allemagne a fortement augmenté, relève-t-il également. Parmi les filles qui travaillent dans la rue, 87% viendraient des pays de l’Est, surtout de Bulgarie et de Roumanie. L’institut de statistique allemand estime le nombre de prostituées en Allemagne à 400 000. Le chiffre d’affaires annuel s’élèverait à 15 milliards d’euros. Ces estimations restent néanmoins assez vagues, puisque ni les prostituées ni les proxénètes ne sont obligés de déclarer leur activité.

Avec sa proposition, le parti conservateur veut endiguer la criminalité dans le milieu. Les prostituées seront obligées de se déclarer, les maisons closes devront être approuvées par les autorités, l’âge légal minimum sera relevé à 21 ans, les proxénètes n’auront plus le droit de dicter aux filles des conditions comme le lieu ou le temps de travail et la police aura le droit de faire des descentes sans motif préalable.

Le SPD, avec lequel la CDU devra délibérer sur la proposition après la semaine de Pâques, se montre encore hésitant mais ne semble pas réticent à des réglementations plus renforcées. «Il faut interdire le flatrate-sex», appelle la ministre de Famille Manuela Schwesig dans un texte publié le 9 avril sur le site du journalDie Zeit. «Le problème de la prostitution en Allemagne est qu’elle se passe sans règles et que l’exploitation brutale et la violence sont très répandues. La moindre friterie est soumise à des règles plus strictes que ne le sont les bordels.»

Le modèle suédois

Les associations de prostituées se montrent plus sceptiques envers la proposition de loi. Elles déplorent qu’aucune femme concernée n'ait été impliquée dans son élaboration. «La plupart des points ne sont pas réalistes», estime Astrid Gabb de l’association Madonna. L'obligation d’utiliser des préservatifs par exemple pourrait difficilement être vérifiée. L’âge minimum de 21 ans pousserait les filles dans l’illégalité. «C’est un milieu dans lequel travaillent beaucoup de jeunes. En Allemagne les personnes majeures ont la liberté de choisir leur métier, alors pourquoi pas la prostitution?» Doris Köhncke, du centre d’information pour migrantes de Stuttgart, qui a accompagné les victimes de traite des êtres humains dans les bordels «flat-rate», réplique : «A 18 ans, on est quand même moins armé pour évaluer les conséquences de ce choix de travail.» Les deux associations rejettent fortement la proposition des examens obligatoires des prostituées. «Forcer les filles à se faire examiner, cela va à l’encontre de la dignité humaine», pour Doris Köhncke. Elles saluent néanmoins le renforcement des possibilités de consultations.

Ce débat ressurgit alors que, mardi dernier, le Conseil de l’Europe a appelé les gouvernements européens à s’engager davantage contre la prostitution. Les députés ont cité l’exemple de la Suède, qui, comme la France, interdit la prostitution et pénalise les clients - en France la proposition de loi sur la pénalisation, adoptée à l'Assemblée, est encore en navette parlementaire. Une solution qui n’est pas envisagée en Allemagne: «Ce projet ne prévoit pas d’empêcher les femmes qui veulent vendre leur corps de le faire», souligne Hans-Peter Uhl. Si les Etats empruntent différents chemins pour prémunir les femmes de la violence et de l’exploitation, «ce sera toujours une lutte difficile», conclut Doris Köhncke.

Judith KORMANN
 
 Organisation des Nations Unies
 
Les femmes représentent 43% de la main d’œuvre agricole dans les pays en développement. Si elles avaient un accès paritaire aux ressources productives, elles pourraient augmenter leur rendement agricole de 30%. http://bit.ly/1hcIcbA
 
  L'Europe et les droits des femmes
Femmes solidaires s'est associée à plusieurs associations féministes à une Tribune parue dans Médiapart,
"Les droits des femmes doivent être mis à l'agenda politique européen".... après le récent rejet par le Parlement de l'Union d'un rapport sur l'égalité salariale.
Voir l'article en cliquant sur ce lien :
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-batailles-de-legalite/article/180314/quand-une-europe-garantie-sans-conservateurs
 
Talents Hauts Éditions
Livresse "adhère à 200%" aux Déclarations des droits des filles et des garçons.
 
 
 
Deux albums indissociables pour illustrer avec gaieté l’égalité filles et garçons et en finir, une bonne fois pour toutes, avec les stéréotypes sexués !
Les garçons comme les filles ont le droit de pleurer, d’être coquets, d’être doués en français, de ne pas savoir bricoler, de porter du rose, de choisir le métier de sage-femme, de s’inscrire à un cours de danse classique, d’être timides, d’apprendre à coudre, de changer un bébé, d’avoir des cheveux longs…
Les filles comme les garçons ont le droit d’être débraillées, de jouer aux billes, d’être fortes en maths, de grimper aux arbres, de porter des salopettes, de devenir camionneur ou astronaute, de jouer au foot, d’aimer les livres d’horreur, de se bagarrer, de ne pas savoir tricoter, d’être dégoûtées quand on change un bébé, d’avoir les cheveux courts…
Et garçons et filles ont le droit d’aimer qui ils et elles préfèrent, filles ou garçons (ou les deux !)
Voilà, c’est dit et plutôt bien dit. Le tout est illustré de façon dynamique, expressive et drôle de quoi nourrir de multiples conversations entre filles, garçons, petits et grands.

Amnesty international soutient ces déclarations qui tordent le coup aux idées reçues et invitent les enfants à devenir ce qu’ils sont vraiment sans rentrer dans des moules préétablis.

 Bonne nouvelle!

La Tunisie vient d'interdire le port du niqab!

 

8 de marzo de 2014 "Contra el ataque a nuestros derechos: Insumisión feminista"
http://www.izquierda-unida.es/8_marzo_2014
 

8 mars qui résonne des cris indignés des Espagnoles et Espagnols qui refuse la réaction idéologique à laquelle ils sont soumis-es et à l'enfer social qui touche toujours et d'abord les femmes : baisses de salaire, licenciement, peur de dénoncer la violence conjugale dans un contexte de difficultés économiques, charges familiales supplémentaires quand il faut préparer la gamelle des enfants car la cantine des écoles publiques est devenue trop chère… 
 

Des progrès significatifs pour les droits des femmes au Maghreb

 

Le 12 septembre dernier à Paris, les ministres des droits des femmes des pays membres de l’Union pour la Méditerranée renouvelaient l’engagement de leurs gouvernement en faveur du rôle des femmes dans la société, dans le contexte des printemps arabes. L’esprit de la révolution demeure et cet engagement s’est traduit par des avancées notables dans la région.

Au Maroc, les députés ont supprimé l’article 475 du code pénal qui permettait à un violeur d’échapper à des poursuites s’il épousait sa victime. C’en est fini de la double peine pour les victimes de viol. Le partenariat que j’ai conclu avec Mme Bassima Hakkaoui, ministre marocaine de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, en avril dernier pour appuyer le Maroc dans sa lutte contre les violences, pour l’autonomisation des femmes et l’égalité professionnelle commence lui aussi à porter ses fruits avec des premiers échanges de bonnes pratiques et des rencontres de fonctionnaires spécialisés dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

En Tunisie, les principes d’égalité et de parité sont consacrés dans la Constitution adoptée le 26 janvier dernier. Au-delà des garanties juridiques apportées, ce texte fondamental fait de l’égalité et l’autonomie des femmes l’aspiration de la société tunisienne toute entière, dont la mobilisation pendant le processus constitutionnel a été sans relâche. C’est un pied de nez aux défenseurs du relativisme culturel. La preuve que l’islam est compatible avec la démocratie, comme le président l’a réaffirmé à l’occasion de la cérémonie de célébration de la nouvelle constitution à Tunis.

En Libye, le 19 février dernier, le ministre de la justice Salah al-Marghani, a adopté un texte reconnaissant les viols massifs commis pendant la guerre et garantissant des droits aux victimes : droit à des réparations, droit  à des soins, droit à des formations. Définir un statut pour les victimes de violences sexuelles en période de conflit armé est inédit et exemplaire. C’est un modèle de mise en œuvre des résolutions Femmes Paix et Sécurité que la France appuie sans relâche. C’est pourquoi, avec l’Assemblée nationale, j’ai souhaité soutenir le projet libyen, en présence du ministre de la justice et des victimes courageuses venues témoigner des crimes terribles qu’elles ont subis. C’est aussi un signal fort de l’engagement des autorités libyennes en faveur de la protection spécifique des femmes, quelques mois après des avancées législatives majeures comme la pénalisation de la torture et des disparitions forcées. Il faut désormais poursuivre les responsables. Il n’y aura pas de paix sans justice et respect des victimes, ni en Libye, ni en Syrie, ni ailleurs.

Droits des femmes Publié le 22 février 20 

 

Le CSA veut renforcer la place des femmes à la télévision et à la radio

Selon son baromètre 2013, à paraître cette semaine, leur présence à l'antenne est encore trop limitée. Mais la loi sur la parité qui entrera en vigueur dès cet été devrait changer la donne.

Un léger frémissement, mais pas de réelle avancée. Les femmes sont toujours sous-représentées dans les médias et notamment à la télévision. C'est ce qu'indique le baromètre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour l'année 2013.

Chiffres sur l'impact de l'interdiction de l'avortement sur la santé des femmes : http://www.guttmacher.org/media/infographics/interdire-l-avortement.html#.UvuuHFDahME.twitter

 

Mon corps® est propriété privée

Des centaines de femmes espagnoles ont fait enregistrer leur corps comme propriété afin de le protéger contre la loi Gallardon qui va supprimer le droit à l'avortement. A l'initiative d'une artiste activiste madrilène, Yolanda Dominguez, ces femmes se sont présentées à l'administration pour faire reconnaître leur corps comme bien mobilier afin que l'Etat ne puisse pas avoir de droits dessus. Si l'initiative semble symbolique, elle a également une portée juridique inédite.

 

 Après les manifs du 1er février la  solidarité avec les femmes espagnoles pour défendre le droit à l'IVG continue ...

Appel pour le retrait du projet de loi anti avortement en Espagne

Solidaires des femmes espagnoles, nous appelons le gouvernement espagnol à retirer son projet de loi sur l’avortement. Nous demandons à chacun, quelle que soit son appartenance politique, de se mobiliser pour ce combat fondamental pour notre société. Nous demandons au gouvernement espagnol d’écouter les femmes et les hommes de son pays qui depuis plusieurs semaines se mobilisent. Ce projet, qui n’autoriserait l’avortement que dans des cas extrêmes (danger pour la santé de la femme ou suite à un viol), marquerait un retour en arrière dangereux dans un pays où les droits des femmes ont été au cœur des débats politiques ces dernières années. Une véritable régression ! 

Cent femmes se rendent à Gaza en mars en solidarité avec les femmes de Gaza qui vivent sous le blocus israélien

 Cent femmes de nombreux pays d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Nord répondent à un appel au secours  lancé par les femmes de Gaza sous blocus. A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, le 8 mars prochain, nous allons nous rendre à Gaza pour être aux côtés de ces femmes, à cette date symbolique. Nous voulons ainsi briser le silence qui entoure le siège imposé depuis 7 ans par Israël à une population de 1,8 million de personnes, les femmes en étant les premières victimes. Nous aurons l’honneur d’être accompagnées dans ce voyage du 5 au 13 mars, via l’Egypte, par des femmes célèbres, telles que : Djamila BOUHIRED, grande résistante algérienne, la pacifiste irlandaise, Prix Nobel de la Paix, Mairead MAGUIRE, la championne d’Europe et de France de Kung Fu, Nadera BENSTITI et la baronne Jenny TONGE, de la Chambre des lords (UK)

Nous apporterons un peu de lumière sous forme de lampes à dynamo et de lampes solaires car ces femmes privées de liberté, d’eau potable, ne disposent que de 5 à 6 heures d’électricité par jour, en raison du blocus.

 L’appel des femmes victimes du blocus de Gaza
Par Politis.fr - 14 février 2014

 

 AU SECOURS !
Nous femmes palestiniennes de Gaza, qui sommes l’une des composantes essentielles de la société palestinienne en général, sommes maintenues dans l’isolement par la politique d’Apartheid israélienne, et souffrons depuis 7 ans du blocus et de l’occupation de la bande de Gaza.Nous vous lançons cet appel pour que vous nous aidiez à faire cesser ce blocus injuste et inhumain. Un blocus qui nous affecte dans tous les aspects de notre vie, en tant que femmes, mères, de même que dans notre activité professionnelle.Nous faisons partie de ces 1,8 million de Palestiniens emprisonnés sur une superficie de 365 km2, qu’on essaie quotidiennement et systématiquement de déshumaniser.

Ce blocus est une violation :

- De notre droit à la vie, car nous continuons à être les cibles des fréquentes attaques et agressions iisraéliennes, sans avoir la moindre possibilité de nous protéger et de protéger nos familles contre les bombes larguées par Israël du haut de ses avions.

-  De notre droit à la liberté de mouvement puisqu’on nous interdit de rendre visite à nos parents dans les autres parties de la Palestine, comme de voyager à l’extérieur de la plus grande prison du monde.

-  De notre droit à bénéficier d’une éducation correcte et de nous rendre dans l’ensemble des universités palestiniennes

-  De notre droit à la sécurité économique, puisqu’on nous appauvrit, et on nous empêche d’assurer une vie digne à nos familles.

-  Notre droit au travail puisque le blocus nous prive de toutes les opportunités, en interne comme à l’exportation, et fait grimper le taux de chômage.

Notre vie est devenue un calvaire. Nous sommes désormais privées d’éléments aussi vitaux que l’électricité, l’essence, l’eau potable. Pouvez-vous imaginer cela ? C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas nous abandonner, de prendre la mesure de la violation de nos droits humains les plus fondamentaux et de nous montrer votre solidarité.

Femmes du monde entier, nous vous invitons à venir nous rencontrer le 8 mars prochain, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, afin de constater par vous-mêmes la triste situation dans laquelle nous a plongés ce blocus imposé par Israël.

Photo : ASHRAF AMRA / ANADOLU AGENCY

  

 

 

  

  
 
 
 
 
 
 

Date de dernière mise à jour : lundi, 21 décembre 2015